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Les courses hippiques : un rendez-vous incontournable

Publié le 6 Juin 2024 | Mise à jour le 6 Juin 2024

À l’hippodrome de Portillon, à la fin du mois d’août, les courses de trot et d’obstacles se fêtent traditionnellement sur deux jours et rassemblent professionnels, familles et tous les passionnés de chevaux. Plusieurs mois avant, l’équipe de bénévoles de La Société des Courses de Vertou, s’affaire à l’organisation de cet événement sportif et convivial.

Fondée le 07 août 1895 par Gustave BAILLERGEAU, propriétaire du château de la Frémoire passionné de chevaux, la Société des Courses de Vertou, a un triple objectif :
1. AMÉLIORER la race chevaline (encourager l’élevage du cheval français de demi-sang au moyen de courses de trot, de galop avec ou sans obstacles, pour chevaux entiers, hongres et juments, de trois, quatre ans et au-dessus)
2. ORGANISER les courses et veiller à la régularité des épreuves
3. METTRE À DISPOSITION des lieux de pratique hippique.

L’aire des premières courses regroupe une vingtaine de terrains prêtés par des propriétaires locaux. D’abord cantonales, elles sont réservées aux propriétaires des chevaux engagés, à leurs amis ou à leurs domestiques. Jusqu’à l’entre-deux guerres, la participation de gentlemen ou jockeys est exclue par le règlement des Courses. L’usage du fouet est interdit.

Les toutes premières courses de 1895 se déroulent en septembre, sur une seule journée et débutent à 14h par le prix de la ville de Vertou en trot monté. Au programme figurent les prix des cultivateurs du canton, de la Chaussée, du Chêne, du Conseil municipal, de la Sèvre. En 1902, M. le marquis De Dion, député, remet au vainqueur du prix de la ville de Vertou un objet d’art et 125 francs.

Le succès de l’événement ne cesse de croître jusqu’à la Grande guerre qui appelle les équidés à d’autres emplois. Dès 1919, les turfistes reprennent le chemin de l’hippodrome de Portillon. Le député ne remet plus de
prime, remplacé par le Gouvernement de la République qui offre 200 francs au vainqueur du Prix éponyme (ex Prix du Chêne). Les gentlemen et jockeys peuvent concourir.

D’abord réservées à des privilégiés, les courses deviennent un événement populaire. Pour répondre à cet engouement d’un dimanche à la campagne, les transports fluviaux à vapeur (BUREAU et BASSELOIRE), ferroviaires et routiers s’organisent.

Quelques dates

EN 1940-1945
les chevaux de labour remplacent les pur-sang. Après la guerre, M Daniel BAILLERGEAU, fils du fondateur, relance les courses aidé par M. Ernest GUICHET qui en prend la présidence en 1960. En 1972, Luc DEJOIE lui succède.

EN 1963
les courses sont doublées et se déroulent le dernier week-end d’août avec 14 courses. En 1968, 400 chevaux sont engagés.

DE 1963 À 1985
les installations en bois sont démontables.

À PARTIR DE 1971
la Société des Courses acquiert les hectares indispensables aux compétitions.

ENTRE 1987 & 1992
les structures en bois sont remplacées par des préfabriqués. Sont construits un vestiaire pour les jockeys et un lieu de pesage, une tour fixe et une salle pour les photographes et la presse, une clôture devant le pari mutuel et une estrade pour les propriétaires des chevaux engagés. Deux virages sont relevés et les haies d’obstacles sont renouvelées. Enfin, les paris sont informatisés.

EN 2013
la piste est remaniée.

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