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Il était une fois Vertou

Vertou trouverait l’origine de son nom dans le mot latin « Vertavum » ou plus exactement dans le celtique « Vertaw », d’où le nom des habitants de la commune appelés Vertaviens. Dans les textes du XVIIIème siècle, Vertou était également appelée « Vrezou ».

De nombreux indices permettent de penser que notre commune a été occupée en des temps assez reculés et qu’elle était déjà considérée comme un lieu d’habitation privilégié. Des fouilles ont permis de découvrir de nombreux objets et édifices :

  • Une vingtaine de haches en pierre polie (au Grison, à la Poëlerie, à Launay et dans la forêt de Touffou)
  • Des auges en pierre meulière remplies de flèches en silex (au clos de Roche, dans les terres Salmonières)
  • Des ruines d’un tombeau garni de poteries brisées et d’ossements humains (non loin du village de la Blandinière).
  • Des vestiges de villas mérovingiennes

Saint-Martin de Vertou

Vers l’an 600, le bourg a connu son premier développement lorsque Saint-Martin, envoyé par l’évêque de Nantes, fonda deux abbayes, l’une à l’emplacement du presbytère actuel et dont il reste le portail d’entrée du XVIIIème siècle, l’autre derrière la croix Saint-Pierre.

L’église actuelle sur la Place Saint-Martin date de 1875 et prend la suite de trois églises :

  • La première église fut construite par Saint-Martin en 576.
  • La seconde fut commencée par les moines en 840, mais ne put être achevée à cause des invasions normandes.
  • La troisième servit aux moines et à la paroisse à partir de 945, mais fut détruite le 17 septembre 1793.
  • L’actuelle église, uniquement paroissiale a été construite entre 1875 et 1887.
 

Le bâton du pèlerin de Saint-Martin

La légende dit que Saint Martin planta son bâton de pèlerin à l’emplacement de la cure actuelle. Ce bâton prit racine et devint un arbre qui vécut plusieurs siècles.

Pour l’époque médiévale, les souvenirs sont marqués :

  • Par les tombeaux mérovingiens ou sarcophages conservés dans le cimetière qui jouxte le vieux logis du Beau Verger.
  • Par les moulins qui animaient le sommet des coteaux.
  • Par de vieux châteaux : La Bourdinière (située à Château-Thébaud) qui fut une terre ducale, La Chasseloire (située à Saint Fiacre) dont il reste la « tour d’Amour » avec une entrée de souterrain, La Courneuve en forêt ducale de Touffou qui devint domaine royal.

C’est surtout le passage de Rabelais qui marqua le XVIème siècle. Il vint en pèlerinage de Fontenay le Comte à Saint-Sébastien, s’arrêta à la Haye-Fouassière où il apprécia les fouaces et à Vertou célèbre pour ses boudins, ses salades et son vin.

 

La chaussée des moines

Entre 1470 et 1650, les moines entreprennent de grands travaux comme la fameuse Chaussée des Moines. Elle forme un barrage qui régule le cours de la Sèvre. Elle permet ainsi la navigation en amont, ce qui a fortement contribué au développement économique de la cité.

 


Un port fluvial

Les écluses furent construites sous Louis XIV. Les mariniers devaient payer une redevance assez faible, mais qui faisait l’objet de nombreuses contestations.

Beaucoup de chargements de « vins nantais » s’effectuaient entre le Port-Domino et le Chêne, ce qui explique la grande fréquentation des bords de Sèvre. L’écluse a fait l’objet de restauration au niveau de ses portes, des mécanismes, du vannage et de la passerelle en 2003.

 

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